ESPRIT CHRISTIQUE, GENRE

Quelle image saisissante. Tout à fait en phase avec l’actualité du moment ou même le genre humain est en train de sacrer le camp, du moins de se rédéfinir. Au grand désespoir de certain(e)s, comme à la grande satisfaction d’autres. Avant un homme était un homme et une femme une femme. Aujourd’hui, c’est selon.

Cette image est particulièrement parlante car le genre de Jésus est de toute façon secondaire dans l’histoire. C’est l’esprit christique qui compte. Et ça peut être autant féminin que masculin, n’en déplaise à quelques monseigneurs et autres hommes à robes et à chapeaux dorés.

C’est la lumière qui compte, la vibe. On nous a dit que Jésus était un homme mais désormais, comme tout est incertain en terme de dualité, et d’identité de genre, genre, tout est désormais possible. Clairement, même s’il a été incarné dans un corps d’homme, ce n’est pas le corps de Jésus qui comptait le plus, c’est son coeur.

C’est le symbole de la transformation par laquelle ielle a passé qui constitue le message fondamental de son passage sur terre il y a belle lurette. Passage duquel tant a été dit mais à propos duquel on en sait si peu avec certitude absolue. Alors un homme ou une femme, qui peut garantir ?

Jésus – je suis – la personne, s’est transformée en âme divine, en présence lumineuse. Ielle s’est élevé(e) jusqu’aux cieux. Symbole d’amour et d’espoir pour l’humanité entière. Depuis plus de 2 000 ans. Pas le seul, mais un des plus importants vecteurs d’amour. Tout comme Marie, sa mère, dont on a probablement sous-estimé le rôle véritable. Tout comme Joseph d’ailleurs. Plusieurs versions de cette histoire existe et elles ne relèvent pas toutes de Rome.

Et considérant l’apport des hommes au fil de l’histoire, en terme de destruction, de guerres et d’horreurs à grande échelle notamment, peut-être que l’on devrait s’ouvrir à un grand changement de genre en terme de direction pour le salut de notre humanité.

Jamais une femme n’a été acceptée entant que Christ, en tant que Bouddha, comme une prophète. Si une femme émerge comme une éveillée, on l’étiquette comme une sorcière.

Car, clairement, sûrement que plusieurs femmes ont vécu des expériences mystiques au fil de l’histoire humaine. Sûrement que plusieurs d’entre elles ont dû avoir quelque chose d’éclairant à dire et à enseigner parallèlement à leur rôle de porteuses de toute vie sur terre. Mais comme l’impression que les messieurs les ont tues, et tuées.

En les traitant de sorcières et de folles. Car trop émotives, trop aimantes, trop puissantes finalement, car incontrôlables. Quiconque a été déjà placé entre une mère et son/sa petit(e) (humain ou animal) a vu ce qu’une mère peut faire pour protéger la vie de sa progéniture. En général, une femme ne tue pas, elle soigne.

À la veille de ce congé pascal, qui constitue probablement le plus puissant processus de transformation de l’année, le symbole d’une grande renaissance, le passage du grand retour de la lumière après un autre hiver de l’âme, semons l’espoir, répandons de la lumière.

Car on ne peut se battre contre l’ombre, on ne peut que laisser briller sa propre lumière. Si petite soit-elle, aussi vaste que l’univers. Car si grands sont les défis de l’humanité.

Joyeuses Pâques… et pensées vers la Palestine. Et partout là où notre humanité en arrache.

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