IGNORER PLUS QU’ON IGNORE

Seuls quelques-un(e)s savent, tellement il faut savoir, pour réaliser combien peu on sait.
– Werner Heisenberg

Cette affirmation pousse un cran plus loin le fameux : la seule chose que je sais. c’est que je ne sais rien. Oui la fameuse sage citation qu’on attribue autant à Platon, Socrate qu’à Jean Gabin.

Seuls quelques-un(e)s savent, tellement il faut savoir, pour réaliser combien peu on sait.

Ou une fois illustré, ça ressemble à ça :

Il y a tant à savoir alors que tant on ignore. Tant qu’on ignore même ignorer. Et dire que certain(e)s affirment pratiquer la pleine conscience.

Ça me rappelle que lorsque j’ai reçu mon doctorat en criminologie, plutôt que de me penser finfinnaud, j’ai réalisé qu’autant j’avais beau avoir acquis des connaissances dans mon domaine, j’en ignorais à la 1000 dans tous ces autres domaines. Plutôt que de rassurer, ce doc m’a montré tout ce que j’ignorais.

De plus en plus, quand je rencontre des gens qui pensent savoir, je juge de moins en moins. Car c’est avec le temps que l’on finit par perdre notre arrogance, notre certitude.

Et contrairement à ce que l’on pourrait penser, pour citer Friedrich Nietzsche : Ce n’est pas le doute mais la certitude qui rend fou.

Le doute est sain, le doute est de l’humilité incarnée, de l’humilité humanisée.

Le doute ne nous arrête pas, au contraire, il nous permet d’avancer avec une certaine hésitation créative, avec une ouverture d’esprit qui nous fera réaliser si nous prenons le mauvais chemin, si les choses ou les gens ne sentent pas juste, ne résonnent pas avec justesse.

Je sais de plus en plus que je ne sais rien d’autre vraiment que ce que j’ai pu expérimenter. Je sais de plus en plus que les erreurs sont inévitables et tellement précieuses pour nous permettre d’apprendre.

Ça je le sais. Mais le sais-je vraiment ?

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La clé pour accéder au pouvoir et aux ressources nécessaires pour mener une vie pleine de sens et épanouissante est de les découvrir en soi-même.
La vérité est, que nous en soyons conscients ou non, que tout ce dont nous avons besoin est intégré au tissu même de qui nous sommes.
Vous n’êtes pas faibles, mais fort(e)s; pas incompétent(e)s, mais compétent(e)s; pas dépendant(e)s, mais plein(e)s de ressources; pas mauvais(es), mais bon(ne)s.

– Jim Palmer

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