ÊTRE HUMAINE

Disciples; Bouddha qu’est-ce qui nous rend humains ? Bouddha: La capacité de choisir toutes les images de feux de circulation.

Féminisons car tout a été trop masculinisé et on voit le résultat. Être humaine bon.

Drôle de monde dans lequel on vit. Ce sont des machines qui nous demandent de faire la preuve que nous sommes humain(e)s, de démontrer que nous ne sommes pas des machines. On s’est numérisé(e)s, plastifié(e)s, rigidifié(e)s. On a trop évolué vers notre tête, pour désormais vivre principalement dans nos écrans. Auparavant on pouvait avoir la tête dans les nuages, maintenant on l’a surtout dans le nuage.

Le monde n’a pas réellement perdu la raison, mais on a perdu notre instinct naturel, notre contact avec les éléments de la nature, on s’est coupé(e)s d’une part de notre organicité, de notre lien terrestre, on a coupé le cordon ombilicale avec notre mère. Encore plus dans les villes où certaines personnes partent d’un stationnement sous-terrain, pour se rendre travailler dans un bureau à l’air recyclé et se garer dans un autre stationnement sous-terrain, sans sortir dehors, sans respirer du vrai air, que des particules de plastique toxiques.

Être humain, humaine, est pourtant simple si on revient aux besoins de base. Avoir chaud, boire, manger, dormir, bouger, respirer de l’air frais, aimer et être aimé(e). Et respirer, respirer respirer, sentir et toucher et être touché(e) par la nature, notre environnement naturel fondamental.

Peut-être que de débordement numérique et ce grand flirt avec l’intelligence artificielle re swignera de nouveau bientôt vers plus de naturalité, vers un contact plus senti avec la nature, avec l’eau, l’air, la terre et le feu. Les éléments qui composent notre corps, qui font de nous des êtres terrestres.

Car notre humanité, la terre en soi, et en soie, est notre nature profonde et la vie trouvera toujours son chemin vers sa source. Nous ne mettrons pas la terre KO, mais nous-mêmes peut-être. Tôt ou tard. Trop tard ? Qui vivra verra. Mais en attendant, on y va un pas à la fois, chaque pas dans la foi. À chaque fois. Foi d’humaine, foi d’humain. Foi humaine. Ma foi du bon Dieu.
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À mesure que la connaissance scientifique progressait, le monde s’est déshumanisé. L’homme se sent isolé dans le cosmos, car il n’est plus engagé dans la nature et a perdu sa participation affective inconsciente à ses phénomènes.

Et les phénomènes naturels ont lentement perdu leurs implications symboliques.
Le tonnerre n’est plus la voix irritée d’un dieu ni l’éclair de son projectile vengeur.
La rivière n’abrite plus d’esprits ; l’arbre n’est plus le principe de vie d’un homme ou de son ancêtre vénéré ni habité par des démons.
Les pierres, les plantes, les animaux ne parlent pas à l’homme et l’homme ne s’adresse pas à eux, croyant qu’ils peuvent l’entendre.
Son contact avec la nature a été rompu, et avec lui a disparu l’énergie affective profonde qui engendrait ses relations symboliques.
– C.G. Jung (L’homme et ses symboles) via Sol Ange

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