
Car on ne veut pas devenir cynique, sarcastique, ni caustique right ?
Non plus triste, défaitiste, pessimiste ni découragé devant les grands défis de la vie. En particulier nous qui sommes parmi les privilégié(e)s des privilégié(e)s. Un peu gênant de même penser se plaindre me semble.
On veut pouvoir continuer à vivre dans la lumière, à voir la beauté, à se senti léger/ère, sans nier toutefois que la vie peut être – ou sembler – injuste, inégale, ingrate pour certain(e)s.
Car plusieurs personnes vivent des drames au quotidien. Pour diverses raisons. Apparentes ou invisibles. Pour certain(e)s, notamment ceux et celles qui vivent dans les rues, on constate aisément leur difficile réalité quotidienne.
Mais on ne connait pas le monde intérieur des gens qui, malgré des conditions qui semblent privilégiées, vivent une grande souffrance intérieure.
Ces temps-ci, on dirait que, plus que jamais auparavant, les injustices sont flagrantes. Ou peut-être est-ce notre intolérance à l’injustice qui grandit.
Malgré cela, pas vraiment le choix de garder le moral devant l’adversité et les conditions de vie difficiles.
Ainsi, plutôt que de pogner les nerfs devant ce que l’on voit et observe dans notre monde qui nous fait tant réagir, et devenir soit en christ ou down, l’idée est probablement d’apprendre à observer ce que les diverses sources d’injustice font monter en nous. Car comme le dit Tolle, plutôt que de s’identifier à nos pensées et à nos émotions, développons la capacité de voir et de sentir que nous sommes la conscience derrière celles-ci.

Souvent plus facile à dire qu’à faire. Mais c’est quand on s’y perd, quand on oublie et qu’on réagit, ce qui est inévitable, qu’on peut revenir au témoin.
Alors le monde devient un superbe miroir pour identifier tout ce qui n’est pas en paix en soi. Pour revenir à la lumière qui éclaire soi comme le monde, comme au silence qui se trouve au centre de soi.
Car comme le dit Osho ci-bas, le centre est sans bruit, donc la raison pour laquelle on peut entendre les sons, car un son ne peut entendre un autre son. Le centre est silence absolu.

