DE LA TÊTE AU COEUR

La tête ressasse ce que le coeur a besoin de guérir.

Vous est-il déjà arriver vous aussi de penser en boucle à une banale remarque que quelqu’un vous a adressée ? Banale en apparence seulement, car peut-être pas si banale qu’elle en a l’air après tout.

On peut recevoir 100 compliments et une seule critique, et, évidemment c’est celle-ci qu’on retiendra. Du moins, celle-ci qui nous spinnera dans le hamster.

Ça indique que nous sommes tous et toutes sensibles à la critique, surtout négative s’entend, et certains plus que d’autres. À mon avis, même ceux et celles qui disent se foutre des commentaires d’autrui.

Car nous sommes – en général – des êtres dits sociaux, quoi que de moins en moins sur les réseaux – et vivre en clan s’avère une nécessité pour survivre. Du moins dans le passé, car il est désormais possible de survivre seul(e), ce que plusieurs font. Par choix et ou par réaction. Mais pour vivre réellement, les relations sociales me semblent tout de même primordiales. Qu’on les recherche, on qu’on les fuit.

Mais la citation ci-haut me semble toucher un point sensible, et important. Car je suis persuadé ne pas être le seul à vivre certaines obsessions mentales à l’occasion. Une idée qui colle au mental et qui ne nous quitte pas. Pour un bout de temps du moins. Car elles finissent toutes par passer éventuellement.

Alors plutôt que tenter de se débarrasser et de tenter de chasser la dite idée quand une nous colle après, il me semble plus productif de l’investiguer, de la suivre pour voir où elle nous mène. Car elle veut peut-être nous dire quelque chose. Elle ne sticke pas en nous pour rien. Possiblement qu’elle mène à une blessure quelconque. À un soft spot en soi. Souvent, ça peut toucher à un besoin de confirmation en soi, un besoin de reconnaissance quelconque. Ou à une habitude qu’on répète.

Quand un propos d’autrui à notre égard nous dérange et nous fait tiquer, assez pour qu’il reste avec soi, et tourne et tourne, on doit regarder. Il n’est probablement pas inutile. Il doit pointer vers quelque chose qui demande résolution, qui requiert attention, et éventuellement acceptation et apaisement.

Quand on se trouve dérangé(e) par les propos d’autrui, et que la tête roule en boucle sur les dits mots, c’est souvent qu’un endroit en nous, dans le coeur, n’est pas en paix, pas à l’aise. Parfois, le mystère s’éclaircit et bingo, on saisit. Et parfois pas. Pas tout de suite du moins.

Mais d’expérience, je pense que lorsque la tête s’empare de quelque chose de précis, il y a matière à réflexion et cette réflexion mène souvent vers une certaine paix du coeur.

Bonne réflexion.

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