
– Adyashanti
2ème journée d’abstention de FB. Parfois, pour des périodes variables, je m’abstiens de FB par souci de déconnexion virtuelle, comme pour fermer les fenêtres, cette fois, c’est pour passer un message. Même si je suis très réaliste quant à la portée réelle de notre geste. Tout de même, nous sommes quelques mouches qui tentent de fatiguer la bête.
Ce matin, si vous lisez cette chronique, c’est soit que vous êtes abonné(e)s directement à mon blogue, et que vous recevez une notification, soit que vous tombez dessus plus tard, par intention ou par hasard. SI une telle chose existe.
J’aime l’idée d’écrire en circuit fermé. Comme ce matin.
Ce matin, je n’écris que pour vous, ces quelques paires d’yeux qui choisissent de me lire.
La plupart des gens lisent ce blogue parce que je mets un lien sur FB qui y mène. Ils et elles ne choisissent pas vraiment de me lire, ils et elles tombent dessus, ou voient le lien par hasard, et se disent, tiens je vais aller voir ce qu’il a à dire ce matin le chroniqueur.
Pas ce matin. Ce matin j’écris seulement pour toi, vous, mes quelques fidèles lecteurs/trices. Je vous écris directement. J’écris du vide, à partir du vide. En essayant de décrire – un peu – le vide.
Comme j’écris à petite échelle, je me permets donc d’écrire un peu plus flyé, un peu plus éso que d’habitude. Je me permets de partager ces quelques mots d’Adyashanti qui m’ont fait vibrer dès que mes yeux les ont aperçus: Le réel vide n’est pas celui sur lequel vous portez votre regard, c’est celui à partir duquel vous regardez.
Ces mots m’ont fait reconnaître quelque chose en moi, un point de vue, une perspective, un endroit connu, et inconnu en même temps.
Je ne sais pas pour vous, mais parfois, moi, j’ai comme l’impression que si un vide existe, il est davantage à l’extérieur de moi qu’à l’intérieur. Comme in nous on était plein. Mais de quoi ? est la question.
Voir au-delà des apparences. Ou tenter de. Car on dit que ce monde, qui a l’air si concret, n’est composé que de vide et que ce l’on pense réel est composé d’énergie qui ne peut être considéré ainsi.

Le vide constituant ainsi l’intérieur de la plénitude perçue.
Je vous laisse réfléchir à ça aujourd’hui, pendant que nos yeux sont libres de FB scrolling qui nous fait penser que le monde extérieur est vraiment plein… de toutes sortes d’affaires dans nos écrans. Comme en soi.
Bon vide à vous.
Envoyé de mon vide à moi.
Et tout plein d’amour chez-vous.

Merci de ne pas « évider » le vra’ sujet qui est telle soie et telle Miss Taire.
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