
Hommes ou femmes, ou autres, nous sommes souvent comme un chien qui court après sa queue. Toujours en quête de quelque chose de plus, de mieux, quelque chose d’autre, ailleurs, plus loin, plus tard.
Jamais, ou rarement ou totalement content(e)s de ce qui est, comme dans le sens anglais du terme, jamais appréciatif/ves du content – contenu – déjà présent en soi. Qui pourtant, est tant, tellement, plus que parfait.
Toujours à la recherche de plus et de mieux.
La plupart d’entre nous, nous sommes souvent ou toujours en train de tendre vers, en devenir, à planifier, le prochain voyage ou notre éventuelle retraite, à veiller à préparer, à voir plus loin, sans pouvoir apprécier vraiment le court terme, ce que l’on nomme à la mode de chez-nous le moment présent. Ce fameux moment, instant de vie, qui n’existe pas vraiment car dès qu’on lui prête attention, il est déjà parti, passé, zoup, fini ! Ce moment qui nous file toujours entre les mains, entre les doigts, entre les lignes de vie et les idées.
Avec la gravité des conditions climatiques de la planète ces jours-ci, il semble de plus en plus futile de planifier trop loin d’avance. Peut-être que nous pouvons utiliser cet état de faits pour jouir davantage des infinis moments présents qui passent, du temps qui file si vite, de ces parenthèses de vie dans lesquelles nous nous trouvons. Pour simplement observer, apprécier, en profiter, ralentir, arrêter complètement même parfois.
Et ainsi, tout simplement, laisser le bon temps rouler de lui-même.
Wouf wouf & Euréka !
