
La plupart d’entre nous sommes à la recherche de quelque chose. Quelque chose de plus, de plus beau, de plus doux, de plus paisible. Quelque chose en dehors de nous.
Quelque chose ou quelqu’un(e). Une chose, une personne, un groupe, un état, un lieu, ou encore des conditions particulières. Plus d’argent, de confort, d’aisance ou de jouissance. Rien en soi de problématique avec la recherche du mieux pour soi et nos proches. Et on devrait inclure le monde entier au bout de notre liste. Pour le bien du plus grand nombre.
Toute notre vie durant, nous parcourons le vaste monde à la recherche de ÇA, de soi, du bonheur, de la paix, de Dieu ou du grand Esprit, name it.
J’aime la parabole qui veut que les humains cherchent la clé de la sagesse et de la plénitude partout dans le vaste monde alors que c’est dans notre propre coeur qu’elle a été déposée. Tout simplement. Juste ici. Là. En notre propre coeur.
Suffirait alors peut-être de tout simplement fermer les yeux et de plonger ? Ou plutôt de s’y laisser descendre. Tout doucement. Une respiration à la fois.
Se laisser descendre en soi, mais aussi faire preuve de patience car avant d’arriver au coeur du coeur, au coeurs de soi, on doit calmer le mental, le fameux petit hamster qui est convaincu de devoir s’essouffler à mort avant d’arriver au trésor, au joyau.
Et de plus, en ce monde de matérialité, on doit gagner sa vie. Et souvent on s’y perd. On s’essouffle à tout simplement tenter de joindre les deux bouts. Même ceux et celles qui en ont en beaucoup en veulent encore et toujours plus.
Et désormais, il est possible de faire du lèche-vitrine existentiel en ligne. Virtuelle quête spirituelle à travers un écran. En seulement 3 versements. Quand au fond, tout ce que l’on doit faire, c’est arrêter et respirer. Et attendre l’innattendu.
Et peut-être qu’au lieu de chercher, on devrait simplement trouver ce qui est déjà ici ?
Pour cela que j’apprécie tant le Zen. Aucune promesse. Qu’un oignon à déshabiller. Une pelure à la fois. À l’infini. Jusqu’au néant.

– Osho
