NI CECI NI CELA TOUT ÇA

Chacun(e) de nous portons un regard particulier sur le monde qui nous entoure. Un regard qui nous est propre, brouillé par nos conditionnements, nos expériences de vie, notre éducation et notre culture, desquelles découlent nos valeurs et nos croyances.

Ces valeurs et croyances forment une sorte de filtre qui distortionne le regard que nous portons sur le monde, ce regard qu’on fait porter au monde. On ne voit donc pas vraiment les choses et les gens autour de nous, on voit surtout ce que l’on pense et ce que l’on croit à propos du monde et des gens.

Certain(e)s aiment penser qu’il existe une seule et unique vérité universelle, une seule et même réalité. Mais je crois qu’il serait plus juste de penser qu’il existe des milliards de petits monde, qui co-existent en un seul et grand monde. D’où les différentes perceptions de ce même et apparemment unique monde.

Des milliards de mini multivers sur 2 et 4 pattes, en ce même vaste univers.

Quand on accepte cette possibilité, car c’est ce qu’est le monde, une myriade de possibilités diverses et de points de vue différents, cette idée nous aide à respecter les points de vue qui divergent du nôtre car il n’y en a aucun autre identique au nôtre. Chaque son poste d’observation unique en et sur ce vaste monde.

Bien sûr on sait déjà cela vous et moi.

Il ne nous reste qu’à le réaliser, qu’à le rendre réel, qu’à incarner cette évidence. Et à écouter et entendre d’où partent les gens en eux et elles quand ils et elles s’expriment au sujet du monde, avant et plutôt que de réagir. Pour être en mesure de répondre.

Je postais ces mots d’Alaric Hutchinson l’autre jour qui veulent pas mal dire la même chose: L’amour, c’est être en mesure de percevoir une situation sans la diviser en dualité.

Alors l’idée est peut-être tout simplement de retrouver l’amour du regard originel afin de clarifier notre regard pour enfin voir le monde tel qu’il est.

Avec les yeux du coeur ?

L’essentiel est invisible pour les yeux; on ne voit bien qu’avec le coeur. 
– St-Exupéry via Anand Gyan

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